À compter du 1ᵉʳ octobre 2025, une nouvelle règle entre en vigueur dans le secteur de l’habillement en France : l’affichage environnemental (ou “éco-score textile”). Cet affichage obligatoire à terme, mais d’abord volontaire, vise à informer les consommateurs de l’impact écologique d’un vêtement, de sa fabrication jusqu’à sa fin de vie.
Voici les points essentiels à connaître et ce que cela implique pour les acteurs de la mode et du luxe.
L’éco-score textile correspond à un coût environnemental exprimé en points d’impact : plus le nombre est élevé, plus l’impact pour la planète est important.
Il couvre plusieurs dimensions :
◾️ émissions de gaz à effet de serre
◾️ consommation d’eau
◾️ usage de produits chimiques / pesticides
◾️ consommation de ressources fossiles
◾️ émissions de microfibres
◾️ fin de vie (recyclage, déchets)
◾️ durabilité (longévité, réparabilité)

La méthode se base sur l’approche européenne PEF (Product Environmental Footprint), enrichie d’éléments spécifiques pour la mode (microfibres, durabilité, etc.).

L’affichage environnemental pour les produits textiles entre dans une phase décisive à partir du 1ᵉʳ octobre : pour l’instant, il s’agit d’un dispositif volontaire, mais les autorités publiques ont clairement annoncé leur intention de le rendre progressivement obligatoire. Cette période de transition permet aux marques de se familiariser avec la méthodologie, d’expérimenter les outils de calcul et d’adapter leurs processus internes avant la généralisation du système, prévue dans les prochaines années.
Concrètement, les entreprises qui choisissent dès maintenant de publier l’éco-score de leurs produits peuvent afficher cette information au moment de l’achat, aussi bien en magasin que sur leurs plateformes en ligne. L’objectif est de garantir une lecture simple et accessible de l’impact environnemental pour chaque vêtement.
Cette transparence devient rapidement un enjeu stratégique : les marques qui ne s’engagent pas risquent de voir d’autres acteurs publier ces données à leur place, tandis que celles qui prennent les devants renforceront leur image de responsabilité et d’innovation.
Ainsi, cette phase initiale doit être perçue comme une opportunité d’apprentissage et d’anticipation, une manière pour les entreprises du secteur de se positionner à l’avant-garde d’une transformation réglementaire et culturelle majeure.

L’instauration de l’affichage environnemental marque une étape majeure vers une plus grande transparence dans le secteur de la mode. Les consommateurs, de plus en plus attentifs à l’impact écologique de leurs achats, disposeront désormais d’un indicateur clair leur permettant de comparer les vêtements sur la base de critères environnementaux objectifs.
Cette initiative s’inscrit dans une logique d’information et de responsabilisation, aussi bien du côté des marques que des clients.
Pour les entreprises, cette évolution constitue une incitation forte à repenser leurs processus de conception et de production.
Les marques sont désormais encouragées à réduire leur empreinte carbone, à privilégier des matières premières plus durables, à optimiser leurs chaînes logistiques et à prolonger la durée de vie de leurs produits. Dans le secteur du luxe, cette démarche prend une dimension particulière : elle permet d’allier excellence et durabilité, en valorisant un savoir-faire respectueux de l’environnement et une traçabilité exemplaire. Ainsi, l’affichage environnemental peut devenir non seulement un outil de conformité, mais aussi un levier stratégique de différenciation et de confiance auprès des consommateurs.
L’entrée en vigueur du dispositif suppose une préparation rigoureuse de la part des entreprises. Pour évaluer correctement l’impact environnemental d’un produit, il est nécessaire de disposer de données précises et vérifiables à chaque étape du cycle de vie : de l’origine des matières premières aux procédés de fabrication, du transport jusqu’à la fin de vie des articles. Cette collecte de données exige souvent des outils numériques performants capables d’assurer la fiabilité, la cohérence et la traçabilité de l’information.
Parallèlement, les marques doivent se doter de systèmes de calcul conformes aux méthodologies officielles, notamment celles développées par l’État à travers le projet “Ecobalyse”. Il s’agit d’une véritable transformation organisationnelle : les entreprises devront apprendre à intégrer les considérations environnementales au cœur de leur stratégie produit, de leur communication et de leur gouvernance.
Pour les acteurs de la mode et du luxe, cela représente une occasion unique de montrer l’exemple et de placer la durabilité au centre de leur identité. Chez Deda Stealth, nous sommes convaincus que cette évolution peut être source d’innovation et de compétitivité, à condition d’être accompagnée par des technologies adaptées et des partenaires engagés.
Et dans ce contexte, l’affichage environnemental ne représente pas une contrainte, mais une opportunité :
✅ Nous développons depuis toujours des solutions dédiées à la traçabilité et à la durabilité pour le secteur de la mode et du luxe;
✅ Nous sommes prêts à accompagner nos clients et partenaires dans la collecte de données, la modélisation environnementale et la mise en œuvre du nouvel éco-score textile;
✅ Notre ambition est de faire de l’éco-score un levier de confiance et de différenciation pour la mode durable, en alignant performance, image et responsabilité;
En adoptant dès maintenant ce dispositif, Deda Stealth souhaite non seulement répondre aux nouvelles exigences, mais contribuer activement à la transition du secteur vers une mode plus transparente, responsable et résiliente.